DECOUVREZ ICI QUELQUES EXTRAITS
Extraits du tome 1 :
Chapitre 4 :
Dans un excès de colère et de haine pour le roi en repensant à ce soir là, elle sort de sa cachette, le poignard bien serré dans sa main droite, la lame prête à transpercer le flan, son regard fixé sur le roi, qui se trouve légèrement sur le côté de Sélénah, assez pour lui porter un coup sous les côtes, son but étant d’atteindre le cœur, elle pousse un cri de rage et s’élance sur Eilhiagor.
-La mort au souverain!!-. crie-t-elle.
En entendant ces mots, le jeune soldat sort son épée, comme on l’a entraîné lors de sa formation, Eilhiagor se retourne brusquement, Sélénah aussi en reconnaissant cette voix qu’elle a déjà entendu, Joyce est toute proche, il ne reste que très peu de temps avant qu’elle n’atteigne sa cible... Ne sachant pas qui est la personne visée, Marion s’élance à son tour, pousse Sélénah au sol pour la protéger, dans la rapidité de sa course, elle dévie et pousse également Eilhiagor,
-AAAARRRGHHHH...-
On entend un cri, à la hauteur de la douleur que le poignard procure!!!
Sa course pour sauver Sélénah et la bousculade du roi, n’a pu empêcher le mouvement de Joyce qui portait déjà son coup, la victime est Marion, le poignard enfoncé sur le flan.
Pensant toucher le roi, elle lâche son arme, choquée que cet accident soit arrivé, la mauvaise personne touchée par sa colère.
Les gardes sont arrivés et se sont emparés de Joyce, ils la maintienne au sol, deux lames posées sur sa nuque, prête à la décapiter pour avoir attenté à la vie du roi et de la reine!..
Chapitre 7 :
Ne réfléchissant plus, Sélénah descend rapidement de l’arbre, court vers le pont en restant un peu baissée, le traverse et ne s’arrête pas avant d’avoir atteint les rochers de l’autre côté.
Les soldats qui arrivent, jettent un rapide coup d’œil, rien à signaler, ils se mettent en place et n’ont pas vu Sélénah.
Elle peut continuer sa route et rejoindre les filles, espérant qu’elles soient bien là, qu’il n’y ai pas eu de ‘’soucis’’ ou autre, qui sait? pense-t-elle, un peu inquiète pour Marion, seule avec cette fille qu’elles connaissent à peine.
Traverser le pont lui fait faire un détour de 6 km, mais c’est mieux que d’être emporter par la rivière, elle est enfin arrivée à la lisière de la forêt, Où est Marion, elle regarde autour d’elle, envoi le signal comme elles s’étaient donné, elle entend la réponse mais elles sont loin, elle avance quelques dizaines de mètres, les voilà, Marion et Madeleine.
Elles se dirigent toutes les trois vers la cabane abandonnée à 2 km dans la forêt, elles vont se réfugier là pour la nuit.
Après s’être installée et poser des pièges tout autour de la cabane, elles se réchauffent toutes les trois près du feu, une voix hésitante dit :
-Sélénah? Comment ça s’est passé au palais...?- demande Marion...
Extraits du tome 2 :
Chapitre 4 :
Quelques heures auparavant, Soliénor est à l’étage, il joue gentiment avec des morceaux de bois, il fait une construction d’un modèle réduit d’une maison, une petite cabane qu’il aurait envie d’avoir pour lui dans la forêt, il noue les branches ensemble créant ainsi des murs, lorsqu’un bouquin tombe de la charpente en bois, s’ouvrant sur une page en arrivant au sol.
Soliénor est surpris par le bruit, il lâche ce qu’il avait en main et se retourne rapidement, il ne voit rien dans la pièce, puis il remarque le livre ouvert, il est intrigué et s’en approche lentement.
-Un livre ne tombe pas tout seul !- dit-il, une légère peur s’entend dans sa voix, il s’arrête à quelques pas du livre, il regarde à gauche, vers la porte, il n’y a rien, il regarde à droite, rien non plus.
Son regard revient sur le livre, il déglutit, son cœur s’accélère par la peur et la fascination que lui procure les pages qu’il voit, le livre s’illumine petit à petit, au fur et à mesure qu’il s’approche une lumière dorée, scintillante comme des paillettes sortent du livre, fasciné par la magie, bien qu’il ne comprend pas la langue écrite sur ces pages, il lit le livre en toute innocence.
-Teinarbrys veni ik mô àrik mô kerkerii.- est la phrase que lit Soliénor après avoir joué avec la lumière de magie.
Mais il ne sait pas que les mots qui sont écrit correspondent au sortilège des ténèbres, Soliénor a lu «ténèbres viens à moi arrive me chercher.», pendant la lecture il pose sa main sur la page, ses yeux sont devenus noirs, au contact de sa peau, le sortilège donne aux ténèbres la position exacte de celui qui l’appelle, ce qui à déclenché en Eilhiagor une sorte de récepteur, sachant exactement où il devait aller.
Quand Soliénor a entendu le grondement du volcan, il a commencé à paniquer, refermant le livre et cherchant un endroit où le cacher, il panique car il pense que le volcan va tout détruire et qu’il faut partir...